A l’extrémité Sud-Ouest du Cantal et de la région AuRA, la bassin de Maurs est une dépression géographique au paysage singulier où se nichent les communes connexes de Saint-Etienne de Maurs et Maurs. La RN122 les traverse avant de se transformer dans la région voisine en route départementale en direction de Figeac dans le Lot. Ce territoire a été identité  comme présentant un enjeux prioritaire pour le désenclavement du département. Avec un tracé qui fracture la commune de Saint Saint-Etienne de Maurs en deux et occupe une partie du centre ancien circulaire de Maurs, la RN est jugée dangereuse, bruyante et mal intégrée.

L’étude initiée par la DREAL AuRA porte sur la définition de variantes multiples pour améliorer les conditions de vie des habitants et de circulation des usagers.

A l’issue d’un diagnostic fin et multicritères les enjeux, sont classés par thèmes et suivant leur impacts. Une concertation s’engage en plusieurs étapes (sondage sur le marché, questionnaire / application mobile etc…) pour finir lors d’une réunion publique avec 200 participants.

L’équipe* composée d’experts en mobilité, socio-économie, concertation, environnement, ingénieurs des routes, est pilotée par SEGIC. A3-PAYSAGE, chef du projet, définira à la suite de nombreux échanges avec le MOA, l’équipe et les élus, les tracés potentiels. Les impacts sont évalués. Il est finalement retenu la solution de maintenir en place le tracé actuel et de valoriser les emprises du tracé sur les 2 communes pour :

° Transformer la RN en boulevard multimodal en travsers de Saint-Etienne de Maurs et permettre de relier les  deux communes de manières apaisée et accessibles à tous.

° Réorganiser le centre de Maurs afin de qualifier sa forme urbaine, s’appuyer sur sa dynamique économique (plus gros marché du territoire) en proposant de renforcer les liens entre les 2 communes par des actions et des objectifs complémentaires pour assoir leur rôle de centralité sur le territoire et de les conduire vers une forme d’autonomie sur le production agricole et maraichère. Ceci en lieu et place de la sempiternelle Z.A banalisée…

Reste à savoir si la population et les élus s’empareront de ces propositions qui vont au-delà de la requalification de l’axe routier.

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(documents graphiques non contractuels)