Résidentialisation en « croix » au site du Presbytère de Montferrand [63]

Après bien trop de rebondissements, 2023 voit s’achever un projet qui occupe A3-PAYSAGE depuis 2016.

Après une concertation des habitants enthousiastes, mais pas tous, à l’idée de faire place aux jardins, aux plantes et autres amis de la terre…

Après des fouilles archéologiques riches d’enseignements et l’adaptation de tous les ouvrages du projet…

Le nouveau site du Presbytère est enfin livré. S’appuyant sur le principe du Cardo-decumanus et l’idée du jardin médiéval, revisité s’il vous plait, le projet ménage 2 axes forts reliant 4 rues du plan du quartier médiéval (Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur) au site historiquement implanté à leur croisée.  Autour des ces 2 axes des espaces dédiés renvoyant à l’esprit de « l’hortus conclusus ». Un jardin vivrier, un carrée de pelouse et des fruitiers, des arches pour offrir de vues cadrées à l’image des cloîtres…L’eau, élément central est ici utilitaire : issue des toitures elle alimente une pompe manuelle servant à l’arrosage des jardins partagés et gérés par les résidents.

Le stationnement compact est éloigné de toutes les façades pour limiter les nuisances et obliger tous les usagers à traverser le jardin!

Enfin, l’espace est clos d’une grille en fer forgée sur mesure. Le bailleur, Assemblia, se laisse la possibilité de maintenir ou non la traversée du site ouverte au public.

Les massifs sont plantés d’un maximum d’essences persistantes dont la taille aux carrées (topillaire) participe à la diminution de la gestion et à sa simplification (calendrier d’intervention et capacité des jardiniers…) mais renvoie à l’image des haies qui cadraient et bordaient les espaces du jardin historique.

 

Vic sur Cère -la traverse

Plus qu’un « tournant historique », un virage complet à Vic-sur-Cère [15]

Vic-sur-Cère, ancienne ville thermale, labellisée ville d’eau, cherche renouveau! Dynamique commerciale, attractivité touristique et résidentielle, ainsi que qualité du cadre de vie sont les maitres mots d’une reconfiguration en profondeur de la cité par le travail de ses artères principales et de ses espaces publics. La modification du tracé de la RN, suite au plan de déplacement, aura permis de mettre en lumière les nombreux dysfonctionnements de la commune, à la source d’une attractivité en perte de vitesse. Le projet s’appuie sur l’identité retrouvée de la cité, entre domaine de l’eau et domaine de la montagne pour réécrire son organisation spatiale (répartition des différents flux et stationnements, plan de circulation…), redéfinir le vocabulaire des aménagements à travers ses séquences (logiques de plantations, palette des matériaux..) et réaffirmer la dimension culturelle de la ville d’eau.

Un long processus de concertation mené sur plusieurs ateliers a permis de dégager des objectifs clairs et parfois contradictoires  en matière de circulation, d’activités commerciales de tourismes et de priorités pour les enfants.

Cette concertation a également permis de porter à connaissance auprès des services de l’état de nouvelles méthodes de projet.

 

Une école pour « têtards » et « crapauds » à Riom [63]

Au pied de l’Ambène, cours d’eau, autrefois, aux multiples fonctions , le groupe scolaire Jean Rostand est implanté depuis les années 70 au cœur d’un parcellaire dédié historiquement au maraîchage et à l’arboriculture…L’urbanisme qui s’en suivra se chargera de transformer cette ceinture agricole en quartier résidentiel.

Avec une orientation favorable mais une implantation et une architecture en contradiction avec la topographie, le bâtiment nécessite une remise aux normes salvatrice. De la réorganisation des accès comme des classes à la création d’un gymnase, tout doit rentrer dans l’enveloppe existante…

A l’extérieur, nous profitons du contexte pour réinterpréter la notion d’île (apprenante, vigie, découverte…) et redessiner des cours aux formes souples, tressées par la rivière. Des jardins pédagogiques, au city-stade public les équipements proposés et souhaités sont exhaustifs.  L’accès principal au site est renversé et incite à reformuler  des propositions de circulation dans le quartier et pacifier les abords du groupe scolaire. Les déplacements doux sont sécurisés et favorisés. Les connexions avec les quartiers et la commune voisine Mozac sont fluidifiées et valorisées.

L’ensemble devient une ponctuation dans l’urbanisme résidentiel, un équipement public fédérateur et annonciateur des mutations urbaines à venir.

 

Causons sur l’avenue Charras – Clermont-Ferrand [63]

Pour y avoir vécu plusieurs années, je la connaissais bien cette avenue! Comme toutes ces rues à proximité des gares, les maux sont nombreux, entre image dégradée par des commerces conformistes, une vie nocturne agitée et le dédain des voyageurs quotidiens… Depuis la réfection du parvis de la gare il restait à recréer le trait d’union perdu avec le centre-ville.

Notre réflexion sur l’aménagement de l’avenue Charras s’est articulée autour de trois leviers principaux : la remise en question de la place de la voiture, l’intégration d’une démarche prospective dans les aménagements, et la volonté de «faire avec» les réseaux en place sans pour autant réduire à la part congrue la présence du végétal. Passage en zone 30, suppression d’un linéaire de parkings, mise en place d’un profil asymétrique (au bénéfice du trottoir ensoleillé), plantation de grimpantes, et choix d’un vocabulaire formel en continuité avec les aménagements existants, viennent offrir un nouveau souffle à une avenue en mal de qualité d’espace. La bande active (trottoirs ) et les causeries (dilatations de l’espace public au potentiel de placette), sont travaillées de manière à pouvoir, dans un second temps, transformer la zone 30 en zone piétonne sans autres adaptations que la suppression de la bande roulante en enrobé… Ce projet doit s’articuler avec une refonte du modèle de commerces qui dominent.

Trop ambitieux ? trop innovant ? peu conforme à l’idée des commerçants qui devront eux pourtant changer…

 

Quand le plein se fait vide: ilot gouttefangeas à olliergues [63]

Dominée par les tonalités sombres, écrasée par la hauteur de son bâti et la monotonie du front construit, marquée par la vacance de logements décrépis, la rue Rhin Danube de ce charmant bourg du Livradois, souffre aujourd’hui d’un manque cuisant d’attrait! Une opportunité exceptionnelle se dessine alors : araser un bâtiment, pour créer un espace public et ré-ouvrir le bourg sur la Dore, créer un effet d’appel, laisser pénétrer la lumière, en somme un hommage à la photographie de l’illustre « coiffeur-photographe-coloriste » Gouttefangeas…Faire corps avec le paysage de la vallée de la Dore à Olliergues, donner l’illusion d’un plongeon sans garde-fou dans le panorama, telle est la ligne de conduite d’un projet visant à requalifier la rue Rhin-Danube par la création d’un esplanade suspendue, singulière.

Et puis il a fallu composer avec des persuadés que la norme ne suffit plus…Alors le garde-corps est devenu;  transparent par finir mais bien présent. Quant au mobilier nous n’avons pu mot dire.

Le projet mené par A3-PAYSAGE et  piloté par l’atelier PIL Architecture concerne également la réhabilitation de logements et la création d’une pharmacie service nécessaire et polarisant.

EN PAUSE...

AMBERT Au cœur du centre-ville en secteur sauvegardé [63]

La ville d’Ambert, sous-préfecture, poursuit une politique de mise en valeur de son centre ancien. La place Saint Jean, espace public emblématique accueillant une remarquable église gothique, et la Rue commerçante de la République font à leur tour l’objet d’un projet de réaménagement. La population est associée au processus de conception lors de phases de concertation.  Deux grands objectifs ont guidés le projet: le respect des exigences imposées par un site inscrit dans un périmètre de protection des monuments historiques, et la recherche d’une qualité d’espace inscrite dans la continuité de l’existant. Le pavés de granit, blond dans le prolongement du parvis de l’église actuel, gris sur l’emprise du rempart défensif médiéval vient redonner ses lettres de noblesses au quartier. La délicate question de la place du végétal en tissu bâti dense est résolue par la plantation d’arbres isolés de haut jets (place et placette), et de grimpantes le long des façades sur la rue de la République. Les personnages historiques et célèbres Ambertois sont conviés au renouveau avec la réalisation de treilles en fer forgé à leurs noms. Elles s’égrainent le long des façades médiévales. Le site bénéficie également d’une refonte de son système d’éclairage ainsi que la mise en valeur nocturne de certaines façades et détails d’architecture.

RESIDENTIALISATION DES CHABESSES à GERZAT [63]

Portée par les programmes ANRU 1 et 2, une vague de projet de rénovation déferle actuellement sur les grands ensembles avec comme
objectifs visés une amélioration de la qualité de vie au travers de l’amélioration thermique, de l’individualisation des corps bâtis, mais
également de la refonte des espaces verts. La résidentialisation des Chabesses à Gerzat relève de cette même dynamique.
Notre travail s’articule autour de la re-considération de la place laissé aux véhicules, la caractérisation de chacun des bâtiments par des
plantations distinctes à chaque entrée, ainsi que la connexion/liaison avec le parc limitrophe conservé.
La part belle est donnée aux espaces verts qui au-delà de leur «stérilité» initiale deviennent fertiles en petits plaisirs! Verger de fruits secs,
sentier des petits fruits, emplacements de bricolage abrités avec établis, tablées ombragées, plantations à parfums et à fleurs, larges
noues et prairies champêtres viennent dessiner non plus un cadre de vie mais un véritable lieu de vie!

RESIDENTIALISATION 250 LOGEMENTS QUARTIER SAINT-JACQUES « SUD » A CLERMONT-FERRAND [63]

A TABLE !

Thème simple mais fédérateur pour une nouvelle approche de la résidentialisation.

Ici, les nuisances sont regroupées. Les nouveaux parkings côtoient les anciens garages et les cœurs d’îlots sont dégagés au maximum pour permettre le développement d’une vie sociale apaisée et partagée! Partager c’est le mot ! Chaque cœur d’îlot s’articule autour de 3 composantes identiques mais au formes variées pour offrir un ensemble dynamique reposant sur le contexte et chaque lieu et non la duplication!

– Un espace d’animation simple permet de se retrouver en pied de résidence et pourquoi pas autour d’une table.

– Un Espace d’Initiative collective est laissé libre aux envies des locataires

– Un espace engazonné pour le jeux et la détente

Les surfaces minérales sont réduites au minimum pour augmenter la coefficient de biodiversité et faciliter la gestion des eaux pluviales par des dispositifs intégrés à la composition (noues et bassin plantés). Cette conception permet de réduire de façon drastique le linéaire de réseaux ainsi que les ouvrages associés (regards, grilles…etc). Les économies ainsi réalisées permettent des prestations de qualité tant pour les espaces paysagers que pour les surfaces circulées…

 

On vous appelle dès que c’est prêt !!!

 

Ce projet vient compléter l’intervention d’A3-PAYSAGE sur le plateau avec les projets de résidentialisation de la rue des Plats, et du secteur Saint-Jacques 3

ENSEMBLE SPORTIF – GUERET [23]

Parmi ses nombreux équipements sportifs, la ville de Gueret souhaitait renforcer et offrir certaines activités, dont la pratique de la pétanque, du tennis de table, et de l’escalade…Au sein d’un complexe sans réelle identité et issu d’un développement empirique, le projet de l’équipe R2K+OEKOUMENE+A3-PAYSAGE vient quelques peut bouger les lignes… les lignes du paysage, de l’architecture mais aussi des règles du jeu…

Création d’une salle multi sports (basket, escalade, tennis de table, jeux provençaux) prolongée par des terrains de pétanques rythmés par des banquettes ombragées traitées comme des jardins de poches et se prolongeant sur le parvis du bâtiment.

L’objectif : Créer une porte d’accès au complexe sportif.

SAINT-JACQUES RESIDENTIALISATION RUE DES PLATS – CLERMONT-FERRAND [63]

A3-PAYSAGE poursuit la transformation du quartier Saint-Jacques initiée voila plusieurs années par la résidentialisation du quartier Saint-Jacques 3 avec un projet simple et modeste rue des plats à proximité de la « Muraille »…

Le projet s’articule autour de 3 espaces : l’entrée, la tapis paysager et la placette des tisserands. Les entrées du bâtiment sont  aménagées pour libérer un espace piéton et tampon entre le  bâtiment et le parking.  A l’arrière du bâtiment le tapis paysager offre un point de vue sur la ville avec sa cathédrale et une ambiance « suspendue » sur le plateau. Cet espace simple est pourvu d’une grande partie centrale engazonnée pour les jeux d’extérieurs. Les franges ondulées – vallonnées- sont plantées de massifs à l’image des broderies d’un tapis. La placette des tisserands relie ces deux espaces et la ville par du mobilier à valeur artistique.